Les WonderConf, c’est un cycle de 9 conférences à la Gazette Café, animé par une équipe des WonderMeufs.
Pour l’année 2019/2020, le thème choisi est “Décentrer son regard”.
Pour la 7ème conférence de l’année, la parole est à notre adhérente Marie Zandolie !
Pour cette édition, Marie a choisi partir de sa propre expérience, qui l’a amenée à la conscience que notre santé est bien plus que notre santé…
et d’élargir cette notion vers une médecine plus naturelle, une conscience écologique intégrée et un cheminement spirituel harmonieux.
En voici le pitch :
« Depuis la nuit des temps, les humains ont vécu en symbiose avec leur environnement, puisant dans les ressources de la nature de quoi assurer leur survie et se soigner.
Indéniablement, la médecine occidentale moderne a permis d’immenses progrès et de formidables avancées, mais pour autant, en cette période de prise de conscience écologique et humaniste, faut-il rejeter les savoirs ancestraux et les traditions millénaires encore pratiquées par certains peuples premiers ?
Et si nous décalions notre regard d’occidental moderne pour ….
Renouer avec les bienfaits de notre Terre-Mère …
Retrouver notre juste place dans le monde et porter un autre regard sur la maladie…
Et passer d’une médecine égocentrée et symptomatique à une vision plus large et transpersonnelle..
Cette présentation propose des informations non médicales qui ne se substituent en aucun cas à un conseil médical avisé. »
Alors venez nombreux et nombreuses écouter Marie et en discuter avec elle ce samedi 7 mars à la Gazette Café à 18h !
Les Wondermeufs sont cette année encore partenaire du Festival, porté par notre adhérente Christine Bolliger-Erard, qui en est la Fondatrice et la Directrice Artistique.
Elle co-présentera le film « Female Pleasure » de Barbara Miller avec une autre Wondermeufs, Marie Zandolie, cet après midi dimanche 1er Mars, au Centre Rabelais à Montpellier.
La projection de ce film engagé sera suivie d’un débat avec le public.
Female Pleasure de Barbara Miller – 2018 – Suisse/Allemagne
Female Pleasure est un film choc sur 5 femmes extraordinaires: Leyla Hussein, Deborah Feldman, Doris Wagner, Vithika Yadav et Rokudenashiko, A voir ou à revoir ce dimanche 1er mars à 16h30 au Centre Rabelais, sur l’Esplanade, à Montpellier
Prix du Club Zonta Club de Locarno au festival International du Film de Locarno
Prix des droits de l’homme au festival du film documentaire de Thessaloniki
Nominé au Prix du Cinéma Suisse pour le meilleur film documentaire et le meilleur montage
Le film suit cinq femmes hors du commun aux quatre coins du globe, révèle des situations universelles et montre le combat fructueux de ces femmes pour le droit à l’autodétermination de leur sexualité et pour un rapport entre les sexes qui soit égalitaire et basé sur le plaisir dans un 21e siècle encore très ancré dans des structures patriarcales millénaires et tente de les remettre en cause. 5 femmes, 5 situations bien différentes à travers le monde et pourtant semblables voire universelles.
A noter deux autres fims seront projetés en ce dernier jour de festival:
Pour la deuxième fois en cette belle rentrée artistique, le collectif Wonder’Art a le plaisir de soutenir l’une de ses membres, Marie Meyer alias Reine Aneda, qui expose aux Demoiselles de Montpellier du 1 au 31 octobre.
Venez découvrir son univers poétique et enfantin lors de son vernissage le 4 octobre de 18h à 20h, c’est au 2, rue de la Carbonnerie.
Marie, qui est Reine Aneda ?
Reine Aneda c’est un peu une revanche. En fait Reine c’est une partie de mon prénom officiel. Je l’ai longtemps détesté et suite à un cheminement personnel, j’ai fini par me réapproprier cette partie de moi. C’est un prénom qui parle de reprendre les rennes de sa vie ! (Haha) J’ai retrouvé ma propre souveraineté.
Aneda ça vient d’une légende amérindienne, ça signifie « arbre de vie ». J’ai juste changé l’orthographe du mot, mais l’idée c’était de m’apporter un certain alignement dont j’avais besoin à ce moment là.
Quelles sont les similitudes et les différences entre Reine et Marie ?
Une énorme dose de créativité et le fait de garder son âme d’enfant. On adore les dessins animés, la BD, les livres pour enfants… On est aussi fascinées par la nature et l’univers. On est très curieuses de la vie en général.
Reine a peut-être juste plus d’assurance. Elle est davantage dans le concret. Elle m’apporte une stabilité et de l’estime pour moi-même. Elle est pleine de vie et d’imagination. Elle est très infantile et en même temps très pro. Elle est plus dans l’équilibre.
« J’ai envie de faire voyager, sortir du quotidien morose en montrant la beauté des petites choses simples. »
Quel est ton parcours professionnel et/ou artistique ?
Déjà toute petite j’aimais les travaux manuels, dessiner et écrire des
récits. En grandissant, le dessin est resté ma ligne directrice. J’ai passé mon bac option Arts Plastiques à Toulouse, ma ville d’origine. J’ai poursuivi en fac d’arts appliqués et puis j’ai intégré une mise à niveau arts appliqués. J’ai continué avec un BTS graphisme Édition et Publicité mais le côté commercial m’ennuyait et le dessin n’était pas assez présent pour moi. Je suis donc venue à Montpellier rejoindre un cycle professionnel d’illustration. Là j’ai pu également renouer avec l’écriture en imaginant toutes sortes d’histoires pour les petits et grands enfants.
Entre temps j’ai fait des stages mais j’ai compris que la vie en entreprise, ça n’était pas fait pour moi. J’avais envie de me consacrer à des projets qui font sens pour moi et j’avais besoin de liberté. Plusieurs opportunités ont fait que je suis restée à Montpellier et que j’ai pu rencontrer des personnes formidables comme les Wonders !
Comment définirais-tu ton art? Qu’est ce qui le fait vibrer?
Ce qui fait vibrer mon art, c’est vraiment mon enfant intérieur. Je crois que mon art c’est un peu comme ma vie : je suis hypersensible et il m’en faut peu pour m’émouvoir, m’émerveiller, rire ! Je peux m’extasier devant une fleur, une plante… et rire aux éclats sur un jeu de mots stupide ou devant un cartoon… Je dirai que mon art est à la fois sensible, épuré, parfois touchant, parfois drôle. J’essaye d’être de plus en plus spontanée, ne pas trop me poser de question, et y aller franchement. Si je me prends trop la tête, c’est qu’il y a un blocage et que je me trompe de direction.
Ce qui me guide c’est ma joie de vivre ! Si je suis en train de juste sourire sur une idée ou même de me faire un fou rire pendant que je dessine, c’est que je tiens quelque chose !
A travers mes créations j’aime raconter des histoires, amener de la curiosité, de l’aventure, du mystère ou de la poésie. J’ai envie de faire voyager, sortir du quotidien morose en montrant la beauté des petites choses simples. J’ai envie de stimuler l’imagination !
Tu fais partie du collectif Wonderart, qu’est-ce que ça t’apporte ?
Ça va faire tout juste un an que j’ai rejoint les Wonders, c’est passé tellement vite ! Je ne pensais pas que je pourrais recevoir autant de choses en si peu de temps! Elles m’apportent tellement ! Elles me reboostent à fond, me donnent envie d’aller toujours plus loin et d’oser être moi même! Ça m’a clairement apporté plus d’assurance dans mon travail. J’ose davantage prendre ma place, m’exprimer. Et puis ça m’a apporté surtout des amies avec qui on se soutient à fond, des personnes qui sont là en cas de doutes et qui comprennent ce qu’on vit en tant qu’artiste.
Le Wonder’Art m’a aussi ouverte à d’autres pratiques artistiques et amené de nouvelles opportunités. On a, entre autre, quelques projets de street art avec Matrioch Cake. Elle m’a entraîné dans la vibe du street art ! Bref, le Wonder’Art est vraiment hyper stimulant !!
Cette deuxième expo, en quoi diffère t elle de la première ?
Cette exposition est particulière car c’est la 1ère fois que je n’expose pas que du papier découpé. La moitié de l’exposition est consacrée à une série que j’ai réalisée l’an dernier: « Inktober 2018 ». Une série qui me tient à cœur, car ce sont des illustrations jeunesse accompagnées de textes que j’ai écrits. Je n’ai pas encore trop l’habitude de partager mes écrits et c’est un style de dessin particulier. J’espère que ça plaira !
Il y aura aussi des illustrations en papiers découpés mais dans un style plus fin, plus léger, plus organique. Je suis contente de voir que je ne stagne pas et que mes envies évoluent avec cette technique.
Cette exposition est en fait plus axée sur l’enfance, l’aventure, l’émerveillement… Toute en légèreté et en douceur. Un parti pris aussi pour coller à l’ambiance du salon de thé des Demoiselles de Montpellier.
Que dirais-tu à quelqu’un qui n’a jamais vu une de tes œuvres pour qu’il ou qu’elle vienne à l’expo ?
Viens, il y aura des bons gâteaux ! Haha
Je dirai que si tu as gardé ton âme d’enfant ou que tu veux la retrouver c’est l’endroit ! En plus il y aura des petites citrouilles et d’autres surprises que j’ai préparées pour le vernissage !
Dans quel état d’esprit es-tu a quelques jours du vernissage ?
A la fois impatiente, et plutôt confiante car certaines illustrations n’ont pas été évidentes à réaliser ! Et en même temps c’est toujours un peu le stress de se montrer comme ça en public et d’avoir des retours en direct. Mais j’ai vraiment hâte d’y être !
Ahhhhhhh …… Les stars hollywoodiennes en cinémascope, leurs décolletés ravageurs, leurs superbes chevelures déroulant de magnifiques boucles sur le blanc d’albâtre de leurs épaules dénudées…. Images glamour et un brin sexistes d’une époque révolue, pendant laquelle l’injonction faite aux actrices (aux femmes?) était « sois belle et tais-toi » !
Epoque révolue, vraiment ?
(Cette superbe affiche date de 1991)
Les héroïnes de cinéma parlent de leur époque
Or, nous avons tous des « role-models » (des références auxquelles nous nous identifions consciemment ou inconsciemment, et qui nous influencent sans parfois même que nous nous en rendions compte). Cela est particulièrement vrai pour les adolescentes: elle aiment copier les looks, les attitudes et adopter les valeurs de leurs idoles. Ainsi, les héroïnes de cinéma modèlent chaque génération de femmes (et d’hommes) et disent quelque chose de leur époque, qu’elles soient perçues comme des icônes ou des repoussoirs. Par exemple, lorsque j’étais jeune fille, j’étais quelque peu agacée par l’héroïne du film préféré de ma mère: Scarlett O’Hara dans « Autant en emporte le vent ».
Et en effet, le personnage incarné par Vivien Leigh est tout d’abord frivole et capricieux, voire égoïste. Elle renvoie de prime abord une image déplaisante. Cependant, face à l’adversité qui s’acharne sur elle, Scarlett va se révéler d’un courage et d’une pugnacité incroyable. Elle va finalement camper une femme indépendante et moderne, défiant tous les diktats de son époque pour vivre selon ses propres choix. Du coup, j’éprouvais une espèce de fascination/répulsion pour cette trop belle femme si apprêtée, qui néanmoins préfigurait la femme libre, tournant le dos aux carcans sociétaux.
Le test de Bechdel
Aujourd’hui, l’on pourrait se dire que le cinéma à fait évoluer l’image et l’importance de ses personnages féminins au gré de l’évolution de la société vers plus d’égalité des genres. Je me suis donc posé cette question de l’image, ou de la place, des personnages féminins dans le cinéma, et je suis tombée sur le « test de Bechdel« . Ce test a pour but principal de démontrer l’omniprésence des rôles masculins au cinéma, et le peu de place qu’il reste pour les femmes (pourtant en proportion d’êtres humains sur la planète, on est théoriquement autour du 50/50, pour ne parler que des personnes genrées de manière binaire).Normalement, le test est très facile à réussir, il suffit de remplir trois petites conditions :
Qu’il y ait au moins deux personnages féminins
Que ces deux personnages féminins aient une conversation toutes les deux
Que le sujet de cette conversation ne soit pas un homme
Basique, non ?
Difficile à croire, mais la proportion de films passant ce test n’est devenue positive que très récemment, autour des années 2000. Et encore en 2018, si on ne prend que les dix films les mieux notés sur le site IMDb, seuls trois d’entre eux passent le test. Alors, pourrait-on se dire que les mentalités n’évoluent pas, ou peu ? Et peut-on dire que si l’image d’une femme séductrice, jeune, au physique avantageux, la plupart du temps blanche, (et occupant un panel étroit de métiers très genrés) revient aussi souvent dans l’inconscient collectif quand on pense « femme », c’est bel et bien parce que c’est l’image prédominante que l’on retrouve dans les films mainstream ?
Quelques archétypes récents
Notre Scarlett, ce personnage campé dans le lointain passé de la guerre de sécession américaine, a inspiré la génération des femmes nées dans les années 40/50 : nos mères et nos grand-mères. Lors de cette conférence, préparée en tandem avec ma fille Nolwy, nous vous proposons de nous intéresser à quelques autres archétypes féminins de l’évolution du cinéma américain et français, des années 50 à nos jours. Notre sélection illustrera, de façon forcément subjective, l’évolution de l’image de la femme dans le 7ème Art.
Informations pratiques
La conférence aura lieu à la Gazette Café samedi 27 avril de 18h à 19h15 environ.
La Gazette Café se trouve au 6 rue Levat, au cœur du nouveau quartier Saint Roch, face à la gare SNCF, à 500 mètres de la place de la Comédie à Montpellier.
Cette conférence ne fait pas partie du cycle « Wonderconférences », mais est proposée par l’association Sunrise. La prochaine Wonderconférence sera animée par Corinne Quercioli le 26 mai.
C’est une plateforme internet qui recense les évènements du territoire dans le domaine du Sport, Arts et Culture, Économie responsable, Solidarité et Bien-être, attribue des points, permet leur échange contre des avantages, vos offres. L’objectif est de créer du lien social en soutenant le management, en facilitant la communication interne, en favorisant la collaboration avec des projets collectifs, en mettant en valeur les richesses culturelles, associatives et entrepreneuriales du territoire au sein des entreprises et groupes de plus de 50 salariés.
Boostez votre activité, Devenons partenaires !
Très prochainement plus de 2000 salarié·e·s, vont se connecter et utiliser CopenTEAM pendant 6 mois. (près de 500 salariées sur l’agglomération de Montpellier et de Béziers)
Nous avons besoin de vous pour leur proposer des avantages, vos avantages !
Libre à vous de nous offrir une séance ou une entrée dans votre secteur afin d’augmentervotre visibilité
Et/Ou
Indiquez-nous votre proposition payante de cohésion d’équipe s’adressant à un minimum de 10 personnes afin d’être visible auprès des chef·fes d’entreprise
Ce qu’il nous faut pour mettre en valeur chacune de vos offres et/ou propositions :
-Votre nom et prénom -Le nom de votre entreprise -Une photo de votre activité -Une description en quelques lignes de votre offre et/ou proposition -Des liens vers votre site et réseaux sociaux -Le prix de l’activité
*** Si vous avez des questions, envie de participer à l’aventure en devenant notre partenaire, envie d’être tenu.e informé·e ou tout simplement pour nous adresser un mot d’encouragement Contactez-nous via partenaire@copenteam.fr, Ravies d’échanger bientôt avec vous ! Camille, Viktoria et Laura du service communication marketing de CopenTEAM Et, au fait, on ne serait pas contre un petit partage . Merci de nous aider !
Vous le savez, les Wondermeufs sont une tribu de femmes qui veulent bouger le monde !
Alors, depuis quelques mois, nous avons travaillé sur le concept de « dé-conditionnement » (social, économique, industriel, etc.) pour proposer un cycle de neuf conférences sur ce thème, mais abordé sous un angle différent par chaque Wonder.
« Les femmes ne sont pas faites pour les métiers scientifiques et technologiques. La preuve, il y en a très peu qui se tournent vers des études scientifiques, et encore moins qui font carrière dans ces professions! »
– Ah oui ?
…. Et si nous prenions conscience de nos comportements limitants ? »
Au travers d’anecdotes personnelles, Marie nous amènera à réfléchir sur certains conditionnements qui peuvent inhiber les choix d’études des jeunes filles, les orientations de carrière des étudiantes, voire freiner ou stopper les carrières des femmes scientifiques.
Nous jetterons un oeil sur les chiffres officiels et sur les conclusions d’études édifiantes, et nous évoquerons le destin de quelques unes de nos éminentes consoeurs. Ainsi, nous tordrons le cou à certaines idées reçues et redonnerons leur légitime place aux femmes dans les métiers scientifiques et technologiques.
La conférence aura lieu à la Gazette Café, ce samedi 13 avril, de 18h00 à 19h00 environ.
La Gazette Café se trouve au 6 rue Levat, au cœur du nouveau quartier Saint Roch, face à la gare SNCF, à 500 mètres de la place de la Comédie à Montpellier.
Pour mémoire, les Wondermeufs vous ont successivement proposé
en sept. 18: « De l’Ecole de Commerce au RSA ! Comment j’ai rompu avec mes conditionnements » par Laurence Méléo, Directrice des Wondermeufs
en oct, 18: « De la chrysalide au papillon », par Laurence Henck, naturopathe
en nov. 18: « Alimentation, de Cromagnon aux Cromesquis, une histoire vivante et gustative de nos conditionnements, nos limitations et des pistes pour s’en extraire » par Bénédicte Lambert, créatrice culinaire
en janv. 19: « De La Défense, à la Jungle… D’une vie subie à une vie choisie » par Marine de Voyagir fondatrice de Voy’Agir, Sharing responsible travelers community et VoyAgir
en fév. 19: « C’est nul d’être une fille ! ou comment je suis devenue Femme, malgré les injonctions » par Laure Barbaza, fondatrice de la Fabic
en mars 19: « Est-ce que je fais mon cinéma… si je veux en vivre ? » par Christine Bolliger-Erhard, directrice artistique des Journées du Cinéma suisse »
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site. Si vous continuez à utiliser ce dernier, nous considérerons que vous acceptez l'utilisation des cookies.Ok