WonderConférence n° 7 : « La santé au naturel » ce samedi 7 mars à 18h au Gazette Café, par Marie Zandolie

WonderConférence n° 7 : « La santé au naturel » ce samedi 7 mars à 18h au Gazette Café, par Marie Zandolie

Les WonderConf, c’est un cycle de 9 conférences à la Gazette Café, animé par une équipe des WonderMeufs.

 

Pour l’année 2019/2020, le thème choisi est “Décentrer son regard”.

 

Pour la 7ème conférence de l’année, la parole est à notre adhérente Marie Zandolie !

 

 

Pour cette édition, Marie a choisi partir de sa propre expérience, qui l’a amenée à la conscience que notre santé est bien plus que notre santé…

et d’élargir cette notion vers une médecine plus naturelle, une conscience écologique intégrée et un cheminement spirituel harmonieux.

En voici le pitch :

 

« Depuis la nuit des temps, les humains ont vécu en symbiose avec leur environnement, puisant dans les ressources de la nature de quoi assurer leur survie et se soigner.

Indéniablement,  la médecine occidentale moderne a permis d’immenses progrès et de formidables avancées,  mais pour autant, en cette période de prise de conscience écologique et humaniste, faut-il rejeter les savoirs ancestraux et les traditions millénaires encore pratiquées par certains peuples premiers ?

 

Et si nous décalions notre regard d’occidental moderne pour ….

 

Renouer avec les bienfaits de notre Terre-Mère …

Retrouver notre juste place dans le monde et porter un autre regard sur la maladie…

Et passer d’une médecine égocentrée et symptomatique à une vision plus large et transpersonnelle..

Cette présentation propose des informations non médicales qui ne se substituent en aucun cas à un conseil médical avisé. »

 

Alors venez nombreux et nombreuses écouter Marie et en discuter avec elle ce samedi 7 mars à la Gazette Café à 18h !

Wondermeufs partenaire des Journées de Cinéma Suisse à Montpellier pour le film « Female Pleasure »

Wondermeufs partenaire des Journées de Cinéma Suisse à Montpellier pour le film « Female Pleasure »

1er
MARS 2020
16h30
Les Wondermeufs sont cette année encore partenaire du Festival, porté par notre adhérente Christine Bolliger-Erard, qui en est la Fondatrice et la Directrice Artistique.
 
Elle co-présentera le film « Female Pleasure » de Barbara Miller avec une autre Wondermeufs, Marie Zandolie, cet après midi dimanche 1er Mars, au Centre Rabelais à Montpellier.
La projection de ce film engagé sera suivie d’un débat avec le public.

Female Pleasure de Barbara Miller – 2018 – Suisse/Allemagne

Female Pleasure est un film choc sur 5 femmes extraordinaires: Leyla Hussein, Deborah Feldman, Doris Wagner, Vithika Yadav et Rokudenashiko,
A voir ou à revoir ce dimanche 1er mars à 16h30 au Centre Rabelais, sur l’Esplanade, à Montpellier

Toutes les infos et tarifs très doux sur www.cestrarefilm.com

Prix du Club Zonta Club de Locarno au festival International du Film de Locarno

Prix des droits de l’homme au festival du film documentaire de Thessaloniki

Nominé au Prix du Cinéma Suisse pour le meilleur film documentaire et le meilleur montage

Le film suit cinq femmes hors du commun aux quatre coins du globe, révèle des situations universelles et montre le combat fructueux de ces femmes pour le droit à l’autodétermination de leur sexualité et pour un rapport entre les sexes qui soit égalitaire et basé sur le plaisir dans un 21e siècle encore très ancré dans des structures patriarcales millénaires et tente de les remettre en cause. 5 femmes, 5 situations bien différentes à travers le monde et pourtant semblables voire universelles.

 

A noter deux autres fims seront projetés en ce dernier jour de festival:
 
 
Centre Rabelais

29 boulevard Sarrail
Esplanade Charles-de-Gaulle 34000 Montpellier
Actions Wonder : Les rencontres Pro des Wonder

Actions Wonder : Les rencontres Pro des Wonder

Dans cet article, vous découvrirez une des actions que nous menons au sein de l’association Wondermeufs: Les rencontres Pro des Wonder. Le prochain rdv étant le 17 octobre 2019.

Vous pourrez l’ensemble de nos actions ici .

 

 Quel est l’objectif ?

Les rencontres Pro des Wonder : C’est un atelier, ouvert au public féminin d’Occitanie, d’environ une heure animé par une adhérente de l’association. L’adhérente, experte dans son domaine d’actvité, présente un atelier afin d’aider, partager ses connaissances et ses compétences. En bref, vous découvrirez de nouveaux outils à appliquer dans votre activité !

Vous pourrez aussi, durant cet atelier, en savoir plus sur l’association et réseauter avec les participantes 😉

Ce mois-ci nous fêterons d’ailleurs les 1 an !

 

 Quel est le prochain rendez-vous ?

Il aura lieu le 17 octobre de 18h30 à 20h sur Inscription gratuite à Bureaux & Co – La Station.

Le thèmeLes étapes clés pour un site internet réussi !

La création de site web représente très souvent la première démarche d’une entreprise ou d’un professionnel pour augmenter sa visibilité sur internet.
Plus complexe qu’il n’y paraît, ce type de projet réclame plusieurs réflexions poussées préalablement à la mise en ligne.
Donc avant de foncer dans la création tête baissée, il est préférable de suivre quelques « règles » afin que celui-ci soit un succès.

Il sera animé par Shirley SEYWERT, créatrice de la société Djäka

 Où se déroulent les Rencontres Pro ?

Ces ateliers se déroulent à Bureaux & Co – La Station – 19 Rue Rigaud 34 000 Montpellier (Proche Boulevard Clémenceau) – Tram 3 Arrêt St Denis.

La station est un espace de co-working et ateliers d’artistes à deux pas du centre vile. L’espace de 500m2 est équipé d’un open space de 300m2, d’ateliers d’artistes de 20m2 et de bureaux privés de 10 à 20m2.

La Station est aussi un lieu d’événementiel et de location de salle avec un espace de 250m2 privatisable (divisible en 2) pour des conférences, meet-ups, vernissages, lunch connectés, festivals, escape games,
formations, pop up stores, concerts…

 

 L’association porte-t-elle d’autres actions pro ouvertes au public ou aux adhérentes ?

Oui, bien sûr ! Vous pouvez regarder du côté de la page « Nous rejoindre » ou « Nos missions » où vous avez la liste non exhaustive de ce que nous faisons.

Pour le public :

  • Le Business Wondermeufs : Aider les adhérentes à élargir leur réseau professionnel et développer leur activité. Comment ? Chacune partage son réseau, échange ses contacts : c’est un système basée sur la recommandation Réunion tous les 1er lundi du mois de 18h à 20h – Cela est ouvert au public sous inscriptions dans la limite de 2 fois (au delà, il faudra adhérer)

Pour nos adhérentes :

  • Le Co-Working : Se retrouver en groupe pour travailler, avancer, se booster sur ses projets/business respectifs – Tous les jeudi de 14h30 à 17h00 (Café Hybride/Panacée)
  • Le Business Wondermeufs (cité plus haut)
Vous avez dit « expo » ? Une autre Wonder’artiste confirme son talent !

Vous avez dit « expo » ? Une autre Wonder’artiste confirme son talent !

Pour la deuxième fois en cette belle rentrée artistique, le collectif Wonder’Art a le plaisir de soutenir l’une de ses membres, Marie Meyer alias Reine Aneda, qui expose aux Demoiselles de Montpellier du 1 au 31 octobre.

Venez découvrir son univers poétique et enfantin lors de son vernissage le 4 octobre de 18h à 20h, c’est au 2, rue de la Carbonnerie.

 

Marie, qui est Reine Aneda ?

Reine Aneda c’est un peu une revanche. En fait Reine c’est une partie de mon prénom officiel. Je l’ai longtemps détesté et suite à un cheminement personnel, j’ai fini par me réapproprier cette partie de moi. C’est un prénom qui parle de reprendre les rennes de sa vie ! (Haha) J’ai retrouvé ma propre souveraineté.

Aneda ça vient d’une légende amérindienne, ça signifie « arbre de vie ». J’ai juste changé l’orthographe du mot, mais l’idée c’était de m’apporter un certain alignement dont j’avais besoin à ce moment là.

 

 

Quelles sont les similitudes et les différences entre Reine et Marie ?

Une énorme dose de créativité et le fait de garder son âme d’enfant. On adore les dessins animés, la BD, les livres pour enfants… On est aussi fascinées par la nature et l’univers. On est très curieuses de la vie en général.

Reine a peut-être juste plus d’assurance. Elle est davantage dans le concret. Elle m’apporte une stabilité et de l’estime pour moi-même. Elle est pleine de vie et d’imagination. Elle est très infantile et en même temps très pro. Elle est plus dans l’équilibre.

 

 

« J’ai envie de faire voyager, sortir du quotidien morose en montrant la beauté des petites choses simples. »

Quel est ton parcours professionnel et/ou artistique ?

Déjà toute petite j’aimais les travaux manuels, dessiner et écrire des
récits. En grandissant, le dessin est resté ma ligne directrice. J’ai passé mon bac option Arts Plastiques à Toulouse, ma ville d’origine. J’ai poursuivi en fac d’arts appliqués et puis j’ai intégré une mise à niveau arts appliqués. J’ai continué avec un BTS graphisme Édition et Publicité mais le côté commercial m’ennuyait et le dessin n’était pas assez présent pour moi. Je suis donc venue à Montpellier rejoindre un cycle professionnel d’illustration. Là j’ai pu également renouer avec l’écriture en imaginant toutes sortes d’histoires pour les petits et grands enfants.

Entre temps j’ai fait des stages mais j’ai compris que la vie en entreprise, ça n’était pas fait pour moi. J’avais envie de me consacrer à des projets qui font sens pour moi et j’avais besoin de liberté. Plusieurs opportunités ont fait que je suis restée à Montpellier et que j’ai pu rencontrer des personnes formidables comme les Wonders !

 

Comment définirais-tu ton art? Qu’est ce qui le fait vibrer?

Ce qui fait vibrer mon art, c’est vraiment mon enfant intérieur. Je crois que mon art c’est un peu comme ma vie : je suis hypersensible et il m’en faut peu pour m’émouvoir, m’émerveiller, rire ! Je peux m’extasier devant une fleur, une plante… et rire aux éclats sur un jeu de mots stupide ou devant un cartoon… Je dirai que mon art est à la fois sensible, épuré, parfois touchant, parfois drôle. J’essaye d’être de plus en plus spontanée, ne pas trop me poser de question, et y aller franchement. Si je me prends trop la tête, c’est qu’il y a un blocage et que je me trompe de direction.
Ce qui me guide c’est ma joie de vivre ! Si je suis en train de juste sourire sur une idée ou même de me faire un fou rire pendant que je dessine, c’est que je tiens quelque chose !

A travers mes créations j’aime raconter des histoires, amener de la curiosité, de l’aventure, du mystère ou de la poésie. J’ai envie de faire voyager, sortir du quotidien morose en montrant la beauté des petites choses simples. J’ai envie de stimuler l’imagination !

Tu fais partie du collectif Wonderart,  qu’est-ce que ça t’apporte ? 
 

Ça va faire tout juste un an que j’ai rejoint les Wonders, c’est passé tellement vite ! Je ne pensais pas que je pourrais recevoir autant de choses en si peu de temps! Elles m’apportent tellement ! Elles me reboostent à fond, me donnent envie d’aller toujours plus loin et d’oser être moi même! Ça m’a clairement apporté plus d’assurance dans mon travail. J’ose davantage prendre ma place, m’exprimer. Et puis ça m’a apporté surtout des amies avec qui on se soutient à fond, des personnes qui sont là en cas de doutes et qui comprennent ce qu’on vit en tant qu’artiste.
Le Wonder’Art m’a aussi ouverte à d’autres pratiques artistiques et amené de nouvelles opportunités. On a, entre autre, quelques projets de street art avec Matrioch Cake. Elle m’a entraîné dans la vibe du street art ! Bref, le Wonder’Art est vraiment hyper stimulant !!

 

Cette deuxième expo, en quoi diffère t elle de la première ?

Cette exposition est particulière car c’est la 1ère fois que je n’expose pas que du papier découpé. La moitié de l’exposition est consacrée à une série que j’ai réalisée l’an dernier: « Inktober 2018 ». Une série qui me tient à cœur, car ce sont des illustrations jeunesse accompagnées de textes que j’ai écrits. Je n’ai pas encore trop l’habitude de partager mes écrits et c’est un style de dessin particulier. J’espère que ça plaira !

Il y aura aussi des illustrations en papiers découpés mais dans un style plus fin, plus léger, plus organique. Je suis contente de voir que je ne stagne pas et que mes envies évoluent avec cette technique.

Cette exposition est en fait plus axée sur l’enfance, l’aventure, l’émerveillement… Toute en légèreté et en douceur. Un parti pris aussi pour coller à l’ambiance du salon de thé des Demoiselles de Montpellier.

Que dirais-tu à quelqu’un qui n’a jamais vu une de tes œuvres pour qu’il ou qu’elle vienne à l’expo ?

Viens, il y aura des bons gâteaux ! Haha
Je dirai que si tu as gardé ton âme d’enfant ou que tu veux la retrouver c’est l’endroit ! En plus il y aura des petites citrouilles et d’autres surprises que j’ai préparées pour le vernissage !

 

Dans quel état d’esprit es-tu a quelques jours du vernissage ?

A la fois impatiente, et plutôt confiante car certaines illustrations n’ont pas été évidentes à réaliser ! Et en même temps c’est toujours un peu le stress de se montrer comme ça en public et d’avoir des retours en direct. Mais j’ai vraiment hâte d’y être !

www.reineaneda.com
https://www.instagram.com/reine.aneda/
lien de l’évènement facebook : https://www.facebook.com/events/522809918526970/

Une Wonder’Artiste à l’honneur ! Elsa Gabet expose à l’Hopulus Brewpub

Une Wonder’Artiste à l’honneur ! Elsa Gabet expose à l’Hopulus Brewpub

Vous n’aviez encore rien de prévu le 18 septembre ?
Le collectif Wonder’Art est heureux et fier de soutenir l’une de ses talentueuses artistes, l’illustratrice Elsa Gabet qui vous vous présente mes dernières illustrations à l’Hopulus Brewpub. C’est un bar-microbrasserie artisanal à deux pas des places Jean Jaurès et Comédie – où les bières sont excellentes !

Venez nombreuses/x !!
Elsa, peux-tu te présenter en tant qu’artiste ?
 

Je suis illustratrice autodidacte et (forcément !) passionnée ! Créative depuis toujours, engagée, positive et enthousiaste au quotidien, j’illustre pour mieux communiquer, proposer un autre regard sur ce qui est, porter des idées, représenter des valeurs et partager des émotions. Je cherche sans cesse à expérimenter pour mieux aiguiser mon approche et produire des dessins à la fois esthétiques et efficaces.

J’aime interroger l’existant, jouer sur les oppositions/associations, questionner ce qui est et soulever d’autres possibles. J’aime travailler des illustrations détaillées, précises, réalistes, et fines. Je porte une grande attention aux détails, que se soit dans la finesse et la précision de mes illustrations, que dans la quête de la manière la plus juste de représenter et faire ressentir une émotion.

Je travaille souvent sur deux collections en parallèle, ce qui me permets de satisfaire cette quête de réalisme et de transcription sur des sujets différents. Avancer sur plusieurs projets en même temps nourrit la vision et l’approche que j’ai pour chacun.

 

 

Quel est ton parcours professionnel et/ou artistique ?

Je dessine depuis toute petite et j’ai rapidement fait le choix de faire des études répondant à ma soif de connaissance sur le monde, ses codes et structures, et l’urbanisme en particulier, plutôt que de me spécialiser dans une pratique artistique. Cela m’a apporté une autre ouverture d’esprit et m’amène aujourd’hui à porter un regard particulier sur ma créativité – à laquelle je redonne aujourd’hui plus de place.

Urbaniste de formation et diplômée de Sciences Po Paris, j’ai débuté ma carrière dans le conseil à Paris, avant de partir à Yangon, au Myanmar, pour m’investir dans des projets de rénovation et d’aménagement urbain. Je suis tout autant passionnée d’illustration que d’urbanisme et de valorisation architecturale, et j’avais envie de m’investir au sein de ce pays au moment de son ouverture au reste du monde au sein de projets visant à garantir et valoriser son identité urbaine et culturelle.

A Yangon, je me suis d’abord investie dans l’éducation supérieure en tant que professeur de business communication, avant de prendre part à la valorisation du patrimoine architectural et urbain de la ville, à travers la conduite d’études et de projets de rénovation et d’aménagement urbains. J’ai participé au développement de nouvelles façons de concevoir le développement urbain, permettant de concilier préservation/valorisation de l’héritage architectural et de l’identité culturelle de la ville, avec la satisfaction d’objectifs spécifiques, selon une approche plus durable et responsable de l’aménagement. Cette expérience a profondément enrichie ma vision de l’urbanisme et a nourri mon envie de proposer de nouvelles façons de concevoir les projets urbains en France.

Là-bas, et en parallèle de mes activités professionnelles, j’ai monté ma première exposition d’illustrations, ayant à cœur de rendre hommage à cette ville et à ses habitants. J’ai produit et fait imprimer localement une collection de posters qui ont ensuite été mis en vente dans un centre commercial à Yangon.

De retour en France, je me suis installée à Montpellier ou j’ai rejoint un bureau d’études en aménagement urbain et développement économique, jusqu’à ce que l’envie de donner plus d’importance à l’illustration me pousse à créer mon activité en tant qu’illustratrice. Je me suis accordée depuis le mois de janvier une vraie coupure avec mes activités précédentes pour mieux me concentrer au développement de cette activité et lui offrir la place et le temps nécessaires. Mon objectif est ensuite de pouvoir la compléter par une action complémentaire visant à favoriser le développement d’une nouvelle vision de l’aménagement urbain en France. Je souhaite pouvoir pleinement m’investir en tant qu’illustratrice et urbaniste et que mes deux pratiques et passions se nourrissent mutuellement.

Pourquoi avoir choisi ce medium comme moyen d’expression, plutôt qu’un autre ?
 
Je dessine par réflexe, naturellement et en toute situation. L’illustration m’est donc apparue comme le médium d’expression le plus naturel pour moi et, par besoin d’authenticité, j’ai décidé de l’investir autant que possible. C’est également un outil qui me semble encore trop peu exploité et qui gagnerait à être davantage investi et reconsidéré. Il s’agit pour moi d’une forme d’expression puissante, alliant signification, visualisation, imagination, perception, et qui permet de partager sur le domaine du sensible, de l’intuitif – ce à quoi j’aime m’intéresser et m’essayer.
 
J’envisage aussi de nourrir mon travail et de proposer d’autres supports d’expression et de partage complémentaires à l’illustration, pour mieux en repousser les limites et expérimenter d’autres possibilités.

« J’aime interroger l’existant, jouer sur les oppositions/associations, questionner ce qui est et soulever d’autres possibles. »

Comment définirais-tu ton art ?
 
J’ai la création rebelle ! Elle s’interroge sans cesse sur ce qui est, elle cherche à regarder et présenter les choses autrement pour proposer d’autres possibles. Elle n’aime pas quand c’est trop simple !
J’ai toujours eu besoin de rendre utile ce que je crée et je suis convaincue que l’illustration est un outil qui gagnerait à être encore plus investi, que sa vocation n’est pas uniquement esthétique mais aussi expérimentale. Personnellement j’en ai fait ma pâte à modeler !
Tu fais partie du collectif Wonderart, comment définirais-tu cette structure et qu’est-ce que ça t’apporte ? 
 
Le Wonderart est un groupe de femmes artistes qui s’est formé au sein des Wondermeufs pour répondre à un besoin spécifique d’accompagnement, de soutien, d’entraide sur des sujets liés à la créativité mais également à notre développement voire notre professionnalisation en tant qu’artistes.
 
Le Wonderart m’a d’abord offert de rencontrer d’autres artistes et de partager ensemble nos envies, nos questionnements, nos forces, pour permettre à chacune d’avancer plus sereinement en se sentant soutenue et comprise. Il m’a également permis d’apprivoiser mon identité d’artiste, d’apprendre à me présenter en tant que telle et de gagner en confiance. Il m’a offert l’opportunité de réaliser deux expositions lors de l’inauguration de la Station et le Wonderfest, et de nouvelles sont en cours de préparation !
Sur quel angle as-tu axé ton expo ?
 
Au travers de compositions organiques et graphiques originales, les illustrations présentées proposent une autre manière de regarder et de valoriser la nature et ses composants.
Chaque illustration a été réalisée à la main, à l’aide de stylos à pointes très fines (0,03mm – 0,1mm), au format A3. Chaque composition a été construite progressivement, ligne par ligne, et parfois point par point, alliant patience et minutie.

 

 

En choisissant une technique demandant beaucoup de temps et de précision, j’ai également souhaité revoir mon rapport au temps et à la productivité. Partant du principe que le temps est -après notre santé- notre première richesse, j’ai décidé de l’employer à la valorisation de ce qui m’apparaît être essentiel et prioritaire : notre planète, notre environnement et les espèces qui le composent.

 
Que dirais-tu à quelqu’un qui n’a jamais vu une de tes œuvres pour qu’il ou qu’elle vienne à l’expo ?
 
La collection que je présente a été créée spécifiquement pour l’occasion et signe une nouvelle étape dans la précision de mon style que je suis fière d’avoir atteinte. J’espère pouvoir partager le plus justement possible ma sensibilité et la finesse de ce qui m’inspire.
 
Dans quel état d’esprit es-tu a quelques jours du vernissage ?
 
Je suis peu stressée par les derniers préparatifs mais j’ai vraiment hâte ! Je souhaite que ceux qui viennent passent vraiment une belle soirée, c’est ce qui compte le plus pour moi !
Si en plus ils apprécient mon travail et souhaitent me soutenir c’est un formidable bonus et j’en serai très heureuse !